lundi, juillet 17, 2006
On m'a déja fait le coup
Chaque été je tombe sur un connard au strabisme étonnant, passionné de photographie qui ne rêve que de quitter sa petite vie d’occidental. Sauf qu’il ne le fera jamais. Et chaque année je me fait broyer par ce genre de connard. Peut-être ont ils peur de moi, sans doute sont ils effrayés de ce que je fais et de mon devenir. Consciemment ou pas. Ils me font mon procès alors qu’eux mêmes ne savent pas qui ils sont .Contradictoires et égoïstes, vaniteux et si peu conscients de leur médiocrité. Ils pensent sans doute produire quelque chose en fixant l’instant sur de la pellicule argentique ou autre, mais le temps file et se dérobe sous leurs doigts. Il est trop tard messieurs, vous êtes adultes, et vouloir arrêter les aiguilles ne vous sert a rien, si ce n’est d’illusion ? Des adultes qui râlent pour le prix de l’essence, pour la responsabilité que je n’aie pas, qui me jettent dans un tribunal où seuls les adultes ém(i)ettent leurs courroux. Des miettes de colère sur la ma tête. Des miettes qui attirent tellement d’oiseaux vengeurs. Dans un premier temps, ça me picore les cheveux, j’ai peur qu’ils me mangent la cervelle, mais il me faudra juste un peu de temps avant de comprendre que ces oiseaux , je peux aussi m’en servir pour m’envoler. Je n’échappe pas plus qu’eux au temps, j’en ai conscience, mais je m’envole au dessus de leur petite cour, je ne veux plus toucher terre.